Charriage
Action de charrier, de transporter avec soi. Phénomène de déplacement de matériaux (sédiments, sable, gravier,...) au fond d'un cours d'eau. Suffisamment lourds, ils se déplacent lentement et de manière discontinue, en restant en contact avec le sol.
Chenal
Passage navigable, naturel ou artificiel :
- dans le lit d'une rivière ou d'un plan d'eau. Outre la navigation, il permet l'écoulement des eaux chargées d'alluvions.
- pour l'accès à un port.
Exemples : entre des écueils, des rochers ou des hauts fonds, etc.
Canal ou conduite permettant d'alimenter en eau un moulin ou une usine.
Synonymes : canal, passe.
Chenalisation
Action d'aménagement d'un cours d'eau dans le but de le rendre navigable ou d'accélérer son écoulement pour contrôler localement les crues. Exemples de travaux de chenalisation : rendre son tracée plus rectiligne ou plus simple, curage, recalibrage, etc.
La chenalisation a souvent des conséquences écologiques importantes comme la réduction de la biodiversité.
Combre
Installation fixe dans un cours d'eau (barrage, digue, batardeau, etc.) pour y étendre des filets de pêche et prendre du poisson, pour protéger des rives, pour fixer des alluvions.
Confluent
Endroit où deux, parfois plus, cours d'eau, glaciers ou courants marins se joignent. On dit aussi point de confluence.
Crue
Elévation importante, en général de courte durée, du niveau d'un cours d'eau en raison de l'accroissement du débit. Une crue est le plus souvent la conséquence de fortes précipitations et plus rarement de la fonte des neiges ou d'autres phénomènes naturels. Elle peut provoquer des inondations dans le lit majeur du cours d'eau. La crue est suivie par la décrue.
Crue centennale
Crue qui, en terme de débit et en s'appuyant sur les données passées, a une chance sur cent de se produire chaque année.
Crue de référence
Crue servant de référence pour prévenir des risques lors de l'élaboration d'un projet (habitation, infrastructures, etc.). Elle est au minimum égale à la crue centennale. Pour les aménagements, la circulaire du 24 janvier 1994 indique qu'il faut retenir "la plus forte crue connue et, dans le cas où celle-ci serait plus faible qu'une crue de fréquence centennale, cette dernière".
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